Les cinématiques

moi non plus je ne vois pas
et j'en suis fort satisfait

Arh ! Mon super pouvoir ne marche donc pas sur toi ?!

bein si, ça doit marcher puisque je ne vois pas non plus ^^

Je veux bien passer sur cet incident.

oh Okami ! ça fait longtemps que je n'y ai pas joué ! Je ne l'ai pas encore fini d'ailleurs :/

Y a-t-il un seul jeu de ta ludothèque que tu aies fini ?

euuuh... oui il y en a mais peu ^^
FF9, les Mario kart (si on peut appeler ça finir le jeu), les Zelda (sauf le skyward sword), Baten Kaitos, Goldeneye, les Assassin's Creed... et surement encore d'autres, bon si y'en a quand même ^^

Ah ! Bien !

J'aurais voulu mettre une vidéo de Perfect Dark mais il n'y en a aucune qui soit courte.
Perfect Dark est selon moi un des meilleurs si ce n'est le meilleur jeu de la nintendo 64 et d'après moi, il reste un excellent FPS.

ah ça je suis tout à fait d'accord avec toi ! le nombre d'heure que j'ai pu passer dessus !

J'ai du mal à t'imaginer jouant à un FPS.

imagine la jouant nue à un FPS
tu verras ça sera plus facile pour toi

La taille de ses nichons dépassent l'imagination.

tu seras déçu le jour où tu les rencontreras, je t'assure qu'il n'y pas de raison d'en faire autant

Je doute de les voir un jour...

ils seront probablement vêtus, et ils n'oseront pas s'approcher je pense

mais bon, à moins que vous décédiez tout les deux dans un futur proche, c'est loin d'être improbable que tu la rencontres un jour ( sauf si t'es définitivement trop agoraphobe pour sortir de chez toi)

Je lui ai dit de venir en Belgique. Pas voulu.

oui bein n'exagère pas non plus
c'est tout de même beaucoup plus toi qui veut la voir que le contraire ^^

.. en plus la Belgique bon ... passionnant quoi, elle a vécu en lorraine suffisamment longtemps pour pas avoir envie de retomber en dépression

Dans Belgique, il y a "bel".

et dans France il y a "rance" mais est-ce vraiment pertinent ?

Ca me fait penser à un spectacle de Pierre Desproges : "D'ailleurs, Pinochet était un grand enfant : dans "Pinochet", y'a "hochet""

je ne sais pas bien quoi dire à la suite de cela, puisque ce n'est pas très ouvert, c'est pourquoi je vais revenir au sujet avec une nouvelle cinématique !


mince il va encore s'agir d'un jeu d'anthologie, dont on parlera encore dans 30 ans, dans les rétrospectives sur les jeux vidéos, du coup je vais faire un petit pavé c'est obligatoire, je ne peux pas aborder ce sujet comme s'il était anodin.
Nous sommes en 1999, le genre survival-horror est caractérisée depuis maintenant environ 7 ans, depuis Alone in the dark, et ce genre est dominé sur le marché par la série Resident Evil qui compte presque 3 épisodes et qui fait un carton systématique pour son approche cinématographique pertinente tout en réécrivant certains codes horrifiques spécialement dédiés au média.

Un petit nouveau entre dans cette arène face au champion incontesté, c'est Konami qui jalouse cette domination de Capcom sur tout un genre pourtant assez jeune. Konami n'attaque pas frontalement son adversaire avec une pâle copie car il lance une petite bombe qui fera date et qui fera des petits : Silent Hill

Découvrir ce jeu lors de sa sortie c'était comme ...passer de la télé noir et blanc à la télé couleur. Ce jeu utilisait la totalité des codes cinématographiques, mais surtout, la totalité des composantes ludiques avec un génie incroyable, même les défauts et les limitations techniques étaient utilisés pour enrichir le gameplay.

trois vidéos qui se suivent normalement (c'est le tout début du jeu) que j'ai pas trouvées ensemble :




je vous invite à admirer la mise en scène sur la première ( mais est plus une phase de gameplay scriptée qu'une phase cinématique )
et je vous invite à graver à jamais dans votre mémoire la troisième vidéo si vous ne la connaissiez pas, pourquoi ? oui ok, y'a un truc marrant avec le monstre qui fait une feinte en pétant une vitre au fond de la pièce alors qu'il surgit au premier plan, mais j'vous avais déjà montré ça sur le premier resident evil qui est sorti 3 ans plus tôt, nan c'est pas pour ça, cette scène est une scène majeure dans l'histoire des jeux vidéo - j'en rajoute un peu ... c'possib' - puisque s'il fallait élire une idée de gameplay "meilleure idée de gameplay de tout les temps" cette putain de radio mériterait vraiment de gagner.
Vous avez vu le brouillard oppressant de la première vidéo ? on y voit pas à 3 mètres dans cette foutue ville, c'est un habile moyen d'économiser l'affichage de la console ( playstation ) au détriment de la profondeur de champ, c'est totalement justifié par le gameplay d'un jeu qui se veut horrifique de nous empêcher de savoir ce qui nous attend au bout de la rue, mais cette simple idée est magnifiée, sublimée, par la radio qui, comme vous l'avez constaté durant la dernière vidéo, à l'étrange et fort utile propriété de grésiller de plus en plus fort à mesure qu'un monstre s'en approche. Cette radio deviendra donc votre seule arme contre le brouillard, génératrice d'une tension et d'un sentiment de fragilité jamais vu dans un jeu auparavant lorsqu'on déambule dans une rue et qu'on entend la radio grésiller de manière lancinante sans pour autant pouvoir voir le danger qu'on devine tout proche.
Plutôt que de jouer sur le sursaut et la peur épidermique, la peur réflexe, comme un Resident Evil qui choisit ses angles de caméra pour permettre à des monstres de surgir lorsqu'on s'y attend le moins, Silent Hill fait exactement le contraire, il ménage une peur viscérale, que l'on s'inflige à nous même car on est parfaitement informé de l'approche d'un adversaire à proximité, on est absolument pas trahi par le jeu, on est simplement les nerfs à vifs devant le manque de visibilité et le risque d'être malgré tout surpris et dépourvu par une agression qu'on craint comme imminente.

Alors vous me direz, c'est bien beau tout cela, mais on a pas vraiment vu de cinématiques qui valent tellement le détour, même si je me suis efforcé de dire tout le bien que je pense de ce monument de l'histoire du jeu vidéo. C'est exact, le début est important et pose efficacement toutes les qualités qui feront la marque de fabrique du jeu ( et de la série ) mais des cinématiques en pré-calculé qui font toutes leur petit effet, et parfois leur immense effet, le jeu en regorge. Et là encore, le jeu joue la carte de la peur dérangeante, ce jeu est à Resident Evil ce que les films de Michael Haneke sont à Saw. Un exemple simple, après avoir crapahuté de longues heures dans cette ville, et découvert, parmi des hordes de monstres dérangeants quelques personnages apparemment normaux, on est confronté au personnage de Lisa Garland, une infirmière simple, gentille, qu'on rencontre dans le monde altérée ( sur la première des vidéos précédentes, lorsque vous entendez une corne retentir, l'univers devient sombre, cela signifie qu'on passe dans l'autre réalité, la plus glauque ), voici une cinématique tardive qui met notre personnage en tête à tête avec cette fragile amie :

Spoiler:

Je n'avais vu que le film que j'avais trouvé génial jusqu'à ce qu'on me fasse remarquer qu'un rôle ne sert à rien : le père (qui n'est pas le héros dans la ville, c'est la mère), qui pourtant est joué par San Bean (Boromir, Lord Strak), ne sert qu'à américaniser le média avec le rôle du père qui fait quelque chose dans la famille. Mais il sert à rien en fait.

Je ne savais pas que le jeu était si prenant et si troublant. J'aime beaucoup la réalisation. Merci, tu me fais découvrir un truc.

Le père sert d'ancrage dans le monde réel.

PSYKOKWAK (Legillian) a écrit:

un rôle ne sert à rien : le père (qui n'est pas le héros dans la ville, c'est la mère), qui pourtant est joué par San Bean (Boromir, Lord Strak), ne sert qu'à américaniser le média avec le rôle du père qui fait quelque chose dans la famille. Mais il sert à rien en fait.

Arcanin (Unbekannt) a écrit:

Le père sert d'ancrage dans le monde réel.

En fait tout ce qui concerne le père à été ajouté par la volonté de la production du film et contre l'avis de Christophe Gans ( le réal ) parce que sinon il n'y avait aucun rôle masculin (c'est des rigolos les producteurs hein ^^, quand y'a que des mecs dans un film, c'est potentiellement machiste, et quand y'a que des filles c'est un porno ça manque de personnages masculins )

Donc si les passages du film impliquant le père vous paraissent ne servir à rien et casser le rythme, c'est tout à fait normal
au lieu "d'ancrer le film dans la réalité" comme le dit Unbe, cela ajoute surtout des scènes longues et chiantes, alors même que tout le reste du film ( à silent hill donc ) ménage déjà des moments de calme pour se remettre émotionnellement des scènes violentes et intenses. Au final il y a dans ce film trois fois trop de moments calmes, car le rythme de narration de base est lent, il y a des scènes contemplatives pour admirer le soin esthétique du film et l'ambiance du jeu vraiment bien retranscrite, des scènes calmes pour se remettre des moments les plus durs, et en plus de tout cela, des scènes monotones et qui n'ont aucun aboutissement scénaristique avec ce qui arrive au père.

et derien, à ton service legi

Je n'avais pas vu les choses comme ça. Vous avez vu le deuxième film ? Silent Hill 2: Revelation 3D ?