topic pour les BD

J'adore Carmen Cru. Je lisais ça au CDI du lycée.

tu es un bon garçon

et merci de vous forcer à dire un truc sur ce topic, je sens bien que me morfondre vous fait vous sentir mal à l'aise et vous force à pas laisser mes posts passionnés sans réponse

Personnellement, c'est plutôt du dégout que je ressens, pas de la pitié.

Mué ^^ je suis pas fan de BD mais comme Aurl j'aurais pensé qu'il y ait plus de monde quand même :/

J’enchaîne avec un bref propos sur une unique BD, ça va vous changer

Pour vous épargner la lecture du livre, et vous économiser le visionnage du film de 2011, je vous conseille la brève mais efficace BD tirée du livre autobiographique d'Amélie Sarn : Elle ne pleure pas, elle chante

La BD se lit très vite malgré ses 90 pages, elle est intense et poignante. Elle est un condensé du livre paru en 2002.
Le pitch est simple, le personnage principal est Amélie Sarn présentée comme une jeune femme prénommée Laura qui reçoit un coup de fil de son grand frère Rémi, un matin, lui annonçant que leur père a eu un accident et est à l’hôpital, dans le coma.
Renouant avec son passé douloureux et la haine que son père lui inspire, Laura retrouve ses deux frères, sa mère et une partie de sa famille pour statuer sur l'état du père. Laura se retrouve à lui rendre visite seule à l'hopîtal, là une infirmière lui explique que les gens sortant du coma se souviennent parfois de ce que leur proches leur ont dit, et même si aucun comateux ne s'est jamais réveillé suite à ces mots, il est possible que cela soit bénéfique pour eux qu'on leur parle.
Cette information, Laura ne la partage pas avec sa famille à son retour, elle garde cela pour elle et prend la ferme résolution de rendre régulièrement visite à son père comateux à l'hôpital pour lui parler effectivement. Pour lui cracher à la gueule tout les non-dits, toutes les horreurs qu'elle garde en elle, pour exprimer ce qu'elle n'a jamais pu dire à ce père qui la violait depuis toute petite.
Une bonne partie de la BD c'est donc Laura, en adresse direct à son père allongé inconscient devant elle, qui met des mots crus sur sa rancœur et qui énonce les choses froidement, sans ambages. Les mots sont choisis, millimétrés, l'histoire racontée est à la fois horrible et très poétique.

Pour conclure et vous expliquer le titre du livre tout en vous donnant un aperçu du ton général :

Spoiler:

Ça a l'air marrant.

pas vraiment non

Quand j'étais petit, je voulais une soeur pour pouvoir l'embrasser.

certes, mais là c'est vraiment pas ce genre d'inceste

L'inceste, c'est d'l'inceste.

heu, oui, merci de dire des choses pas du tout évidentes et qui apportent beaucoup à la discussion

j'espère tout de même que tu fais la distinction entre un père qui viole sa fille de 6 ans et un frère et une sœur proches qui font l'apprentissage de la vie ensemble à l'adolescence par exemple

Ça sent le vécu.

oui ... ma fille ne m'adresse plus la parole

elle ne parlait pas beaucoup plus avant, mais c'est parce qu'elle avait souvent la bouche pleine

Et après tu prétends ne pas être repoussant.

disons que ça dépend des périodes

Tu en es à une longue période en ce moment ?

un peu trop longue même

Comme ma bite.

heu ...

Tu n'es pas d'accord ?

je ne trouve pas ta bite trop longue

elle est idéale

et à partir d'une certaine longueur, c'est surtout la largeur qui importe (sauf sodomie et folie des grandeurs )

Avoir une petite bite, ce n'est pas la fin du monde. A ceux qui nous lisent, sachez que c'est plus facile à mettre en bouche.

je viens de cliquer sur ce "topic des BD" et je viens de lire le dernier post ... pourquoi parlait-on de cela ?? ...