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 L'art écrit

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guiliguili

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MessageSujet: L'art écrit   L'art écrit Icon_minitime17/1/2011, 10:26

De tout temps l'être humain communique.

Tantôt par des bruits,
Tantôt par des gestes,
Tantôt par des mots,
Tantôt par des dessins...
Etc...

Aujourd'hui, l'utilisation des mots devient pour beaucoup source d'angoisse, de moquerie et provoque alors une forme de codage propre à certaines communauté qui par un trop fort usage parvient difficilement à communiquer avec les membres des autres sectes (MSN, Facebook, ...)

Afin de réconcilier chacune et chacun et l'autre ou les autres, un petit exercice vous est proposé.

A partir d'un thème quelque peu sordide à la première lecture, utilisons tout notre savoir communiquer, dire, exprimer en créant un poème

Bien sûr, les thèmes communément exploités tels l'amour, l'amitié, la mort, les saisons... sont à proscrire.

Bien sûr, les œuvres ainsi produites ne feront l'objet d'aucune critique et devront être même un encouragement pour mettre en avant ses dons d'artiste jusqu'à lors ignorés

Voici un peit exemple que j'ai fait triplement pour m'amuser

Le thème : les latrines

Citation :


Lieux de réflexion...




Il y a des thèmes souvent abordés,
Pour eux des milliers de poèmes sont créés,
Mais un lieu mérite notre attention,
Car souvent nous le visitons

Mais j'avoue que trouver des rimes,
Ce n'est pas facile, surtout pour des latrines

C'est bien souvent en ces lieux
qu'émerge de notre cerveau,
des pensées merveilleuses,
qui font valser les mots

Bien qu'ici finissent en ruine
dans ce lieu de méditation
les merveilles de la cuisine
nos idées passent et vont

Après une bonne réflexion
je l'avoue je suis à l'aise
je remonte mon pantalon
Plus rien ne me pèse...


SLB

SLB sont mes initiales ^^

À qui le tour ?

Guiliguili
(complètement déjanté mais pas cinglé)


Dernière édition par guiliguili le 17/1/2011, 10:39, édité 1 fois
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Narcisse Atréides Ier
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MessageSujet: Re: L'art écrit   L'art écrit Icon_minitime17/1/2011, 10:37

J'ADORE !!! jocolor


Aurl, tu as un concurrent !!! lol!
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MessageSujet: Re: L'art écrit   L'art écrit Icon_minitime19/1/2011, 11:04

Je suis un peu nul en poésie. Du coup, voici ma contribution avec ce petit texte de ma composition :



J'ai 42 ans et cette observation est véridique.

Elle restera gravée dans ma mémoire pour le restant de mes jours.
Je vous la dévoile seulement maintenant, cette observation rapprochée a eu lieu il y a de nombreuses années.
Je n'ai parlé à personne de cette observation pendant tout ce temps par peur du ridicule.
C'était en août 1976, fin août, heure minuit, temps très orageux. Je sortais d'un petit bar tenu par mon oncle. Ce bar, à l'époque était assez isolé et situé en campagne, au bord d'une route secondaire et entouré de vignes. En sortant, j'ai eu la sensation d'une présence, j'ai alors tourné la tête du coté ou se trouve un chemin de terre débouchant sur des vignes en contrebas.

J'ai alors aperçu une énorme lumière mais qui ne se reflétait pas vers l'extérieur, une lumière intensément blanche mais confinée dans son habitacle, elle ne rayonnait pas je suis formel. Comme je connaissais très bien le secteur, je savais pertinemment que rien ne pouvait ce trouver à cet endroit sans que je le sache. J'ai donc pris l'initiative d'aller voir de plus prés. Je me suis engagé sur le chemin de terre à pied en longeant le mur du bar sur une cinquantaine de mètres et j'ai observé.

J'étais abasourdi par ce que je voyais.
Une espèce de long tube lumineux d’un diamètre immense était posé sur six pieds articulés. Et lorsque je dis lumineux, ce n’était pas une lumière comme les autres ! Celle-ci ne rayonnait pas et n’éclairait aucun arbre.
Une silhouette apparut alors ! Et je vous jure que c’est la vérité ! Une silhouette quasi-humaine. Deux bras, deux jambes, un tronc, une tête. De là où j’étais, il m’était impossible d’en voir plus.
Puis j’eu l’impression que la silhouette tournait la tête et levait le bras dans ma direction. Et une autre forme arriva… apparut plutôt !

Je me disais que c’était bizarre et que je me devais de voir de plus prêt ! Car moi, je suis comme ça ! Quand je ne pige pas, je vais plus loin. C’est plus fort que moi et m’en faut plus pour me foutre les boules à moi ! Suis un fou !
Et donc me voilà qui avançait parmi les broussailles et même arrivé à vingt mètres de l’engin, la luminosité m’empêchait toujours de discerner autre chose que des silhouettes. Et puis soudain plus rien.


Je me réveillais bien plus tard. Et là, je me suis dit que j’étais mal barré ! J’étais attaché sur une plaque. Métallique au toucher. Mes bras et mes jambes étaient comme retenus par un champ magnétique intense et je les ai vu !

Ils étaient une dizaine tout autour de moi. Deux étaient carrément penché sur moi et eurent un mouvement de recul surpris à mon réveil.
Plutôt petit, plus mince que grand, leur teint gris me fit penser à ma grand-mère. Leurs têtes étaient immenses, sans oreille et sans cheveux. Elle était véritablement immense cette tête qui se pencha alors sur moi avec ces deux gros yeux globuleux noirs. Des yeux insondables dans lesquels j’aurais pu me fondre… me noyer… et cette petite bouche…

Mais qu’allaient-ils me faire ?!! Et là, j’eu vraiment la frousse !

Une petite musique de fond vint alors me titiller le cortex auditif et je n’eu plus peur lorsque la créature posa ses mains sur moi. De longs doigts de pianistes…

De longs doigts qui glissèrent sur mon corps. Sur ma poitrine musclée et velue.

L’extraterrestre, puisque ma conscience me criait qu’il en était, commença à m’ôter ma chemise à carreau rouge et blanc. Je restais immobile, le souffle court.
Sa main fourragea dans ma tonsure d’homme et je sentis que le second extraterrestre me retirait mes bottes. Mes jolies bottes de pluies qui étaient si pratique pour marcher dans la boue mouillée. Mes jolies bottes qu’il jeta négligemment dans un coin de la salle inaccessible à ma vision tout en gardant une position insolente la main posée sur la hanche…

La musique devenait de plus en plus entêtante et avait de légères sonorités disco…

Mes chaussettes prirent le même chemin et je me retrouvais pieds nus alors que l’on me retirait mon juste au corps trempé de sueur moite… Puis les deux extraterrestres se regardèrent intensément et celui qui m’avait ôté ma chemise posa ses grands yeux miroitant sur moi. J’aurais pu fondre…

Et cette musique dont le son montait ! Ooooohhh… et d’où provenaient ses cris de jouissance autour de moi ?

Ses mains commencèrent alors à glisser vers mon jean. D’abord le bouton du haut puis ceux du bas suivirent sans que j’oppose la moindre résistance… mais le pouvais-je ? le voulais-je ? J’étais sans force face à ces mains expertes qui me déshabillait… et ma respiration était haletante.

Voilà, aidé de son ami, ils m’enlevèrent mon jean complètement et je m’entendis gémir au fond de moi lorsque je ne fus plus qu’en slip kangourou sur la table devant ces êtres venus d’un autre monde.

La musique devenait une complainte de cris d’extases qui me surprirent et me forcèrent à regarder de nouveau autour de moi. Mon attention avait tellement été accaparée par cet Apollon extraterrestre avec sa petite moustache juste au dessus de sa lèvre… puis la boule à facette descendit du plafond dans un jaillissement de couleurs et les cris devinrent plus bestiaux que jamais !

J’osais alors tourner la tête et je les vis tous en train de s’enlacer dans des étreintes bestiales et viriles. Leurs corps épousaient les surfaces lisses et rebondies de leur anatomie sensuelle. Leurs corps étranges toujours en éveil dans de puissant enlacement et des baisers baveux me faisaient de l’effet !

Un effet que je n’osais m’avouer à moi-même mais qui était aussi physique. Mon dieu, je n’étais plus qu’en slip !
Le regard du petit extraterrestre suivit le mien et nos yeux se croisèrent une fois de plus. Sans me quitter des yeux, il retira mon sous-vêtement… j’étais nu. J’étais nu face à lui, face à eux, mais lui seul comptait à mes yeux.

Comme de juste, et alors que la musique battait son plein dans un remix de « Staying alive », le regard de l’extraterrestre descendit jusqu’à mon entrejambe. Et là, il se fixa…

Un sourire effleura ses lèvres, et ses yeux lorsqu’il me regarda de nouveau étaient rieurs puis il explosa carrément de rire, ouvrant en grand sa bouche ridicule et s’affalant carrément sur mon ventre en tapant fort sur la table de la main droite pendant qu’il se raccrochait avec la gauche !

Son confrère qui m’avait enlevé mes bottes et mes chaussettes alerté par les rires gargantuesques de son ami se retourna alors et tomba nez à nez avec l’objet du fou rire. Lui par contre, resta de marbre. Il s’avança vers moi alors que la musique s’était brusquement arrêtée et que tous commençaient à regarder dans ma direction avec des regards éberlués.

Lentement, il posa sa main sur mon épaule d’un un air compatissant puis ne pouvant plus se retenir, se plia en quatre et m’explosa de rire à la gueule. D’un rire qui fut repris avec plus de force et maintes larmes de bonheur de la part des autres extraterrestres qui s’approchaient maintenant en titubant sous les crises de rire convulsives.


Voyant alors que mes poignets étaient libérés je me relevais sur les fesses et tentais de me cacher tout en leur criant :
- C’est pas la taille qui compte ! C’est comment on s’en sert !

Mais toujours ils riaient et d’autant plus fort que j’essayais de me cacher les parties et que je tentais en même temps de m’arracher de la table.
Finalement, je réussi à tomber et le plus proche extraterrestre me donna une claque bruyante sur la fesse ce qui eu pour effet de rendre l’euphorie générale encore plus démente.

- Et alors vous n’avez jamais vu une micro-bite !

Puis le noir.



Je fus retrouvé six jours plus tard, errant nu dans la forêt à plus de dix bornes du point de contact. Mon slip m’avait été mis sur la tête et je n’eu la présence d’esprit de le retirer que lorsque l’on me le suggéra dans l’ambulance.
Les médecins ne trouvèrent aucun signe de sévices sexuels sur ma personne bien que je me considère toujours comme souillé par ces êtres venus d’un autre monde.

Une semaine s’était écoulée alors que pour moi ça n’avait duré qu’une heure ou deux.

Le soir parfois je me surprends encore à regarder les étoiles…
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